Immunologie et inflammation

L’immunologie et notamment l’inflammation de type 2 sont un domaine où nous avons considérablement amélioré la prise en charge des patients. Et notre engagement se poursuit dans l’objectif d’avancées thérapeutiques majeures. 
Ghislain, patient souffrant d’inflammation de type 2

Ghislain, patient souffrant d’inflammation de type 2.

Le saviez-vous ?

Quel est le point commun entre l’asthme sévère, la dermatite atopique, la polypose nasale, l’œsophagite à éosinophiles, le prurigo nodulaire ou encore certaines allergies environnementales ? A priori, aucun… Mais à y regarder de plus près, ces maladies ont une même cause : l’inflammation de type 2. 

Qu’est-ce que l’inflammation de type 2 ?

L’inflammation de type 2 est une réponse physiologique du système immunitaire qui permet de protéger l’organisme contre des infections (bactéries, virus, parasites), des produits irritants ou des allergènes de l’environnement. Pourtant, chez certaines personnes, ce système de défense immunitaire est hyperactif et se déclenche de manière anormale ou excessive en présence d’allergènes habituellement bien tolérés (poussières, acariens, poils d’animaux...). Cette dérégulation entraîne la surproduction des cytokines de type 2 (IL-4, IL-13, IL-5), responsables d’une cascade de réactions inflammatoires à l’origine de ces maladies très différentes.

Et si c’était l’inflammation de type 2 ?

L’inflammation de type 2 est le point commun de plusieurs maladie. Mieux la connaître permet une meilleure prise en charge thérapeutique.

L’essentiel sur l’inflammation de type 2

Découvrez ce qu’est l’inflammation de type 2, à l’origine de maladies atopiques, inflammatoires et chroniques.

Tout savoir sur l'inflammation de type 2

Sur ce site de sensibilisation grand-public, créé en collaboration avec Regeneron, retrouvez toutes les informations sur les différentes connexions entre ces maladies inflammatoires chroniques et écoutez des témoignages de patients.

Quelles sont les maladies inflammatoires de type 2 ?

De récentes recherches scientifiques ont montré que plusieurs maladies atopiques inflammatoires chroniques se caractérisent par une inflammation de type 2, c’est-à-dire une réponse hyperactive du système immunitaire1,2.

Asthme sévère

Les signes et symptômes varient selon la maladie. Ainsi, l’inflammation de type 2 peut se traduire par des démangeaisons très invalidantes en cas de dermatite atopique3, par la survenue de crises d’asthme imprévisibles et parfois potentiellement mortelles4,5, ou encore par la perte du goût et de l’odorat caractéristique de la polypose nasosinusienne6,7.

Il n’est pas rare que certaines personnes présentent deux maladies inflammatoires de type 2 ou plus, à des degrés de sévérité variables.

  • Jusqu’à 25 % des patients souffrant d’asthme souffrent de dermatite atopique et jusqu’à 47 % de ceux qui sont atteints de dermatite atopique font de l’asthme8,9
  • Près de 50 % des patients atteints de polypose nasale ont un asthme associé et jusqu’à 45 % de ceux souffrant d’asthme sévère présentent une polypose10,11.

Lorsqu’une personne est atteinte de plusieurs maladies inflammatoires de type 2 simultanément, sa prise en charge devient multidisciplinaire et se complexifie. Le mécanisme de l’inflammation de type 2 donne de nouvelles clés de compréhension qui pourraient présager d’une amélioration de la prise en charge des patients atteints de ces diverses maladies.

Maladie inflammatoire de type 2 : comment vivre avec ?

Les personnes qui souffrent d’une ou de plusieurs maladies inflammatoires de type 2 sont confrontées à d’importantes gênes et restrictions liées aux symptômes souvent imprévisibles et qui peuvent survenir de façon chronique. Le retentissement de ces maladies sur la vie sociale, familiale et professionnelle des patients et de leur entourage est important, surtout lorsque ces maladies co-existent.

« Cette maladie a changé beaucoup de choses »

Atteinte de polypose nasale, Constance a perdu l’odorat et son quotidien en a été bousculé.

« Quand j’arrivais à monter trois étages, je m’écroulais par terre »

Le quotidien d’un asthmatique sévère est un long chemin de croix.

« Dans la maladie, l’escrime m’a aidée »

Eloïse Vanryssel, championne du monde junior d’escrime en équipe nous raconte son histoire avec la dermatite atopique.

Références

  1. N. A. Gandhi, B. L. Bennett and N. M. Graham, “Targeting key proximal drivers of type 2 inflammation in disease,” Nature Reviews Drug Discovery,vol. 15, no. 1, pp. 35-50, 16 October 2016.
  2. J. W. Steinke and J. M. Wilson, “Aspirin-exacerbated respiratory disease: pathophysiological insights and clinical advances.,” Journal of Asthma and Allergy, vol. 9, pp. 37-43, 2016.
  3. T. Zuberbier , S. Orlow and A. Paller, “Patient perspectives on the management of atopic dermatitis,” Journal of Allergy and Clinical Immunology, vol. 118, no. 1, pp. 226-232, 2006.
  4. Global Initiative for Asthma (GINA). Global Strategy for Asthma Management and Prevention. 2018. Available at: http://ginasthma.org/download/832/. Last accessed April 2018.
  5. Price D, Fletcher M, van der Molen T. Asthma control and management in 8,000 European patients: the REcognise Asthma and LInk to Symptoms and Experience (REALISE) survey. NPJ Prim Care Respir Med 2014;24:14009.
  6. Kato A et al. Immunopathology of chronic rhinosinusitis. Allergol Int. 2015; Apr, 64(2):121-30.
  7. Newton JR, Ah-See KW. A review of nasal polyposis. Ther Clin Risk Manag. 2008;4(2):507-12.
  8.  Matsusaka M, et al. Allergol Int. 2015;64(2):175-180
  9. Deleuran M, et al. J Am Acad Dermatol. 2020;82(2):377-388
  10.  A. Khan, G. Vandeplas and T. Huynh, “The Global Allergy and Asthma European Network (GALEN rhinosinusitis cohort: a large European cross-sectional study of chronic rhinosinusitis patients with and without nasal polyps,” Rhinology, vol. 57, no. 1, pp. 32-42, 2019.
  11.  Micheletto C, et al. Eur Ann Allergy Clin Immunol. 2010;42 : 120-124