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Les méningites : symptômes, causes et conséquences

Théo Curin

Les méningites sont une inflammation des méninges, fines enveloppes qui entourent le cerveau et la moelle épinière. Elles peuvent être dues à une infection virale, bactérienne ou fongique. La méningite bactérienne, comme la méningite à méningocoques, est la forme la plus dangereuse de la maladie - elle peut entraîner la mort en 24 heures1. La plupart des cas surviennent chez des individus en bonne santé ne présentant aucun facteur de risque identifiable2.

Les méningites à méningocoques : c’est quoi ?

Les méningocoques (autre nom de la bactérie Neisseria Meningitidis) sont des bactéries qui peuvent provoquer des maladies potentiellement très graves comme les méningites et/ou la septicémie (infection généralisée de l’organisme), dont la forme la plus grave est le Purpura fulminans3. Ces maladies sont communément regroupées sous le nom « d’infections invasives à méningocoque »3. Les méningocoques sont classés en 12 sérogroupes, selon la nature de la capsule de la bactérie. Les sérogroupes B, C, W et Y sont les plus fréquemment retrouvés en cas d’infection3

La transmission des méningocoques se fait entre individus par contact étroit (toux, éternuements, baisers) et prolongé (plus d’une heure). Les méningocoques ne sont pas aussi contagieux que les virus à l’origine du rhume ou de la grippe. Environ une personne sur 10 (et un adolescent sur quatre) est porteuse de méningocoques au fond du nez ou de la gorge sans qu’aucun symptôme de la maladie ne se déclare1. Cependant, il arrive qu’après avoir infecté les voies respiratoires, les méningocoques peuvent se propager dans l’organisme en pénétrant dans la circulation sanguine et causer une infection invasive à méningocoques.

Les méningites, une maladie méconnue et qui fait peur

Selon une étude IPSOS, la méningite est l’infection qui suscite le plus de craintes chez 73% des Français, particulièrement chez les parents4. 3/4 d’entre eux redoutent les méningites pour leurs enfants4. Et pour cause : beaucoup ignorent les symptômes de cette maladie imprévisible aux conséquences parfois dévastatrices.

Des symptômes difficiles à identifier

Diagnostiquer une méningite à méningocoques dans les temps, c’est-à-dire en moins de 24 heures, est très difficile car les premiers symptômes (fièvre, irritabilité...) peuvent facilement être confondus avec ceux d’une grippe, d’une gastroentérite ou d’une appendicite : les patients peuvent être renvoyés à tort à leur domicile. Par ailleurs, les symptômes n’apparaissent pas tous en même temps, avec pour conséquence un retard de diagnostic aux conséquences dramatiques5

Des séquelles à long terme

Parmi les rescapés, 1 survivant sur 5 souffre de lourdes séquelles plus ou moins visibles1 : amputation, surdité, troubles cognitifs mais aussi difficultés d’apprentissage, mémorielles ou troubles anxieux. Ces conséquences à plus ou moins long terme impactent la qualité de vie des patients et de leur entourage.

Imprévisible, le podcast qui donne la parole aux victimes des méningites

Ils sont patients, parents ou ont invité des proches à témoigner avec eux de leurs histoires. Ils s’appellent Annie, Patricia, Flavio, Valérie ou Sandrine. Dans notre podcast Imprévisible, ils nous racontent, avec beaucoup de courage, ce jour où tout a basculé et nous parlent de leur combat pour se reconstruire. À une ou deux voix, ils nous racontent leur détermination à faire connaître cette maladie au plus grand nombre. 

S’informer pour mieux se protéger

Aujourd’hui, les cas de méningite explosent en France6. Pourtant, 80% des Français se déclarent mal informés sur les moyens de prévention contre les méningites4.

Alors, pour être mieux informés et mieux se protéger, Théo Curin, survivant de la méningite, mène l’enquête. Dans la série vidéo « La course contre la montre pour vaincre la méningite », il lève le voile sur cette maladie encore mal connue aux côtés de Patricia, Présidente de l’association Petit Ange et de Flavio Da Pozzo, un athlète victime de la méningite lorsqu’il avait 17 ans. Car des moyens de prévention existent. 

Épisode 1

Rien qu’en janvier 2025, 90 cas de méningite à méningocoques en France. Mais pourquoi si peu de gens connaissent les méningites à méningocoques ? Théo mène l’enquête.

Épisode 2

L’enquête se poursuit avec Patricia, Présidente de l’association Petit Ange pour connaître les principaux symptômes et réagir vite. Parce que chaque minute compte.

Épisode 3

Agir contre les méningites à méningocoques, c’est un combat collectif : mieux on est informé, mieux on se protège. Des moyens de prévention existent. L’enquête se termine avec Flavio Da Pozzo, un athlète touché par la méningite à 17 ans et qui a su se réinventer. 

Portons les couleurs de la méningite

Le drapeau de la méningite est le fruit d'une collaboration entre Meningitis Research Foundation (MRF), la Confederation of Meningitis Organisations (CoMO), Sanofi et trois para-athlètes touchés par la maladie : Théo CurinDavide Morana et Ellie Challis. Il est le premier symbole mondial derrière lequel peuvent se rassembler la communauté de la méningite, les groupes de patients, les organisations internationales et le corps médical afin d’accélérer les efforts déployés pour vaincre la méningite d’ici 2030.

 

Face à la recrudescence des cas en France, quels moyens de prévention ?

Depuis 2023, la France est confrontée à une hausse des cas de méningites à méningocoques. L’Institut Pasteur a alerté sur ce « rebond sans précédent », dont plus de la moitié des cas sont liés aux sérogroupes W et Y, et touchent particulièrement les jeunes de 16 à 24 ans6,7. En janvier 2025, 90 cas ont été déclarés en France et 13 décès sont survenus, essentiellement chez des adultes, dont des jeunes adultes6.

Pour en savoir plus sur les moyens de prévention contre la méningite, parlez-en à un professionnel de santé.

Quelles nouvelles obligations vaccinales contre les méningites à méningocoques ?

Pour faire face à la hausse de cas de méningites à méningocoques en France, les autorités de santé ont décidé de renforcer le calendrier vaccinal contre cette maladie. Faisons le point sur ce qui change en 2025 pour la vaccination contre les méningites à méningocoques.

Vaccination : un geste essentiel pour protéger sa santé et celle des autres

Entre 2024 et 2025, la coqueluche et les méningites ont signé un retour fracassant en France. Face à cette résurgence de maladies infectieuses, la question de la vaccination s’impose plus que jamais comme un enjeu de santé publique.

En savoir +

Théo : « À 6 ans, quand on m’annonce cette méningite, je suis loin d’imaginer ce qui va se passer »

Flavio : Survivre à la méningite

Référence

  1. OMS, Méningites à méningocoques - avril 2025
  2. Lorton F, et al. Paediatr Perinat Epidemiol. 2018. doi: 10.1111/ppe.12500.
  3. Ministère du travail de la santé et des solidarités. Méningite – infections invasives à méningocoques - avril 2025
  4. Sondage Ipsos pour Sanofi mené du 21 février au 16 mars 2023 auprès de 2800 personnes constituant un échantillon représentatif de la population âgée de 18 ans et plus, et de 300 professionnels de santé
  5. Thompson MJ, et al., Clinical recognition of meningococcal disease in children and adolescents - Lancet. 2006 ;367 :397-4033.
  6. Infections invasives à méningocoque en France au 31 janvier 2025, Santé Publique France, février 2025
  7. Communiqué de presse Institut Pasteur : Un important rebond « post-Covid » de la méningite à méningocoques | Institut Pasteur – novembre 2023