Les méningites sont une infection des enveloppes qui entourent le cerveau et la moelle épinière. Dans la plupart des cas, elles sont virales, mais peuvent aussi être d’origine bactérienne ou fongique. Potentiellement dévastatrices, les méningites à méningocoques sont d’origine bactérienne. Si elles touchent principalement les jeunes enfants (moins de 5 ans), les adolescents et les jeunes adultes, tout le monde peut être concerné : la plupart des cas de méningites à méningocoques surviennent chez des individus en bonne santé ne présentant aucun facteur de risque identifiable.

Le témoignage d'un battant : Théo Curin, athlète paralympique

Théo Curin, nageur paralympique, n’était âgé que de six ans lorsqu’il a contracté une méningite bactérienne. Il a été hospitalisé pendant cinq mois et a dû être amputé de ses bras et de ses jambes pour avoir la vie sauve. Aujourd’hui âgé de 22 ans, Théo est le plus jeune athlète paralympique français aux Jeux de Rio de Janeiro (2016). Il a été double vice-champion du monde (2017) et a décroché la médaille de bronze au championnat du monde à Londres (2019). Nous sommes fiers de nous associer à Théo pour faire connaître cette maladie imprévisible et foudroyante.

Portons les couleurs de la lutte contre les méningites !

Les méningites disposent désormais de leur drapeau afin de fédérer les acteurs qui luttent contre cette infection (associations de patients, organisations internationales, corps médical), d’accélérer les efforts déployés et vaincre la méningite d’ici 2030. 

Ce tout premier symbole mondial est le fruit d'une collaboration avec la MRF (Meningitis Research Fondation), la CoMO (Confederation Of Meningitis Organisations), la designer Laura Spring et nos 3 athlètes Théo Curin, Davide Morana et Ellie Challis, victimes de cette maladie et membres de notre Team Sanofi, dans le cadre de Paris 2024.
Ce drapeau symbolise la détermination, l'union et le combat, et doit permettre d’être plus fort et plus visible. Pour vaincre la maladie, chacun d'entre nous doit y être sensibilisé. 

Comment « s’attrapent » les méningites à méningocoques ? Quelles sont les causes ?

La transmission bactérienne des méningites se fait de personne à personne par contact étroit (toux, éternuements, baisers) ou prolongé (plus d’une heure). Les bactéries des méningites à méningocoques ne sont pas aussi contagieuses que les virus à l’origine du rhume ou de la grippe. Environ une personne sur 10 (et un adolescent sur quatre) est porteuse de méningocoques au fond du nez ou de la gorge sans qu’aucun symptôme de la maladie ne se déclare1. Cependant, il arrive qu’après avoir infecté les voies respiratoires, les méningocoques se propagent dans l’organisme en pénétrant dans la circulation sanguine et causent une infection invasive à méningocoques.

Les méningites à méningocoques : quelles conséquences pour cette maladie foudroyante ?

Quels sont les symptômes des méningites à méningocoques ?

Imprévisible et foudroyante, cette maladie peut engendrer la mort en moins de 24 heures, sans prise en charge rapide. Maux de tête intenses, vomissements, raideur de la nuque, fièvre élevée, photosensibilité et purpura (éruption cutanée sous la forme de petits points convergents rouges ou mauves) sont les principaux symptômes des méningites à méningocoques.

Quelles sont les séquelles à long terme des méningites à méningocoques ?

Parmi les rescapés, 1 survivant sur 5 souffre de lourdes séquelles plus ou moins visibles : amputation, surdité, troubles cognitifs mais aussi difficultés d’apprentissage, mémorielles ou dépressions nerveuses. Maladies aiguës, les méningites bactériennes peuvent donc être à l’origine des maladies chroniques à plus ou moins long terme.

Un diagnostic difficile à poser

Diagnostiquer une méningite à méningocoques dans les temps, c’est-à-dire en moins de 24 heures, est très difficile car les premiers symptômes (fièvre, irritabilité...) peuvent facilement être confondus avec ceux d’une grippe, d’une gastroentérite ou d’une appendicite : les patients peuvent être renvoyés à tort à leur domicile. Par ailleurs, les symptômes n’apparaissent pas tous en même temps, avec pour conséquence un retard de diagnostic aux conséquences dramatiques.

Le méningocoque expliqué par un survivant et un médecin

Daniel, survivant de la méningite, milite pour la prévention

Daniel Yoshizawa est un athlète paralympique brésilien touché par une méningite. Il partage son témoignage en faveur de la prévention contre les méningites.

Imprévisible, le podcast qui donne la parole aux victimes d’une méningite

Ils sont patients, parents ou ont invité des proches à témoigner avec eux de leurs histoires. Ils s’appellent Annie, Patricia, Flavio, Valérie ou Sandrine. Avec beaucoup de courage, ils nous racontent ce jour où tout a basculé, nous parlent de leur combat pour se reconstruire. À une ou deux voix, ils nous racontent leur détermination à faire connaître cette maladie au plus grand nombre.

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Référence

  1. OMS. Méningite à méningocoques. Consulté en mars 2019. www.who.int/fr

Date de publication : mars 2023