Maladies de peau : un accès aux soins de plus en plus difficile alors qu’un Français sur deux est complexé par sa peau (étude Ifop pour Sanofi)

14 septembre 2023
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  • Près d’un Français sur deux admet être complexé par sa peau, un phénomène accentué par les réseaux sociaux
  • 73 % des personnes atteintes d’eczéma sévère ont déjà vécu des moqueries durant leur scolarité
  • Près de la moitié des patients ont renoncé à faire traiter leurs problèmes de peau chez un dermatologue en raison d’une attente trop longue pour un rendez-vous

Gentilly, le 14 septembre 2023 – En France, selon la Société Française de Dermatologie, plus d’un tiers des Français âgés de 15 ans serait touché par une maladie de peau. Un « fléau » qui touche toutes les catégories de la population. A l’occasion de la Journée Mondiale de la Dermatite Atopique ce 14 septembre, Sanofi dévoile les résultats d’une étude réalisée avec l’IFOP sur « Les Français face aux maladies de peau et l’eczéma ». 

Cette enquête d’envergure met en lumière les souffrances psychologiques que peuvent générer les maladies de peau, sources de complexes qui limitent la vie sociale des personnes concernées, souvent victimes de moqueries à l’école comme au travail :

  • Près d’un Français sur deux admet être complexé par sa peau (45 %).
  • Près de la moitié des femmes (45 %), et jusqu’à 80 % des personnes souffrant de dermatite atopique sévère, ont refusé de poster des photos sur les réseaux sociaux en raison du regard négatif sur leur peau.  
  • 67 % des personnes atteintes de dermatite atopique sévère souffrent d’intense anxiété.
  • 73 % des personnes atteintes d’eczéma sévère ont déjà vécu des moqueries durant leur scolarité.
  • Plus d’1/3 des personnes atteintes d’eczéma ont déjà renoncé à pratiquer un spor

L’étude met en lumière les difficultés rencontrées par les patients pour se soigner, une tendance en forte hausse depuis 12 ans, en raison des longs délais pour obtenir un rendez-vous :

  • 73 % des Français jugent difficile l’accès aux soins assurés par les dermatologues, cette tendance a considérablement augmenté en 12 ans (+27 points depuis 2011). 
  • Il faut en moyenne plus de 3 mois pour obtenir un rendez-vous chez un dermatologue (104 jours en 2023 contre 41 jours en 2012).
  • Près de la moitié des patients (46 %) ont renoncé à faire traiter leurs problèmes de peau chez un dermatologue, un chiffre qui s’élève à 90 % chez les personnes atteintes d’eczéma sévère.

Un accès aux soins dermatologiques difficile entraine une renonciation aux soins

C’est un constat largement partagé par les Français : soigner ses problèmes de peau s’avère de plus en plus compliqué. Ainsi, les trois quarts de la population (73 %) juge aujourd’hui difficile l’accès aux soins assurés par les dermatologues. Un sentiment qui s’est considérablement accru au cours des douze dernières années : + 27 points depuis 20111. Ce sentiment est également bien présent chez les patients qui en ont le plus besoin (72 % qui ont des problèmes de peau en général et 65 % pour les patients souffrant d’eczéma).

La difficulté d’accès aux soins dermatologiques semble en grande partie liée à l’explosion des délais d’attente pour obtenir un rendez-vous. Les délais d’attente moyens s’élèvent aujourd’hui à plus de 3 mois (103 jours), soit presque trois fois plus qu’en 2012 (41 jours). Et malgré un suivi médical qui devrait être plus encadré, les patients atteints d’eczéma sévère ne sont pas épargnés : 43 % d’entre eux déclarent attendre plus de 3 mois pour obtenir un rendez-vous chez un dermatologue ! 

Face à cette problématique, près d’1 Français sur deux (46 %) a déjà renoncé au moins une fois dans sa vie à des soins chez un dermatologue, pour des raisons de délais (42 %), de disponibilités du professionnel (22 %) ou de son éloignement géographique (21 %). Si les délais trop longs sont clairement en tête des motifs de renonciation pour se rendre chez un dermatologue, le chiffre s’envole à 90 % chez les personnes atteintes d’eczéma sévère !

La peau, une forte source de complexes, encore plus marquée chez les femmes et accentuée par les réseaux sociaux

Si une majorité de Français déclare se préoccuper de la protection et du soin de sa peau (58 %), le chiffre monte à 71 % chez les femmes contre 45 % chez les hommes, et à 75% pour les personnes atteintes d’eczéma.

De plus, loin d’être un problème marginal, les complexes liés à la peau affectent une grande partie de la société française puisque près de la moitié des Français (45 %) avouent en souffrir. Un complexe d’ailleurs bien plus prégnant chez les femmes (57 %) que chez les hommes (32%). Ce sentiment atteint même 62 % chez les personnes souffrant de maladies de peau et 82 % chez celles atteintes d’eczéma sévère ! 

Ces complexes poussent une part importante de Français à s’effacer sur les réseaux sociaux, un constat particulièrement vrai pour les femmes et les personnes atteintes d’eczéma sévère. 

L’eczéma, un fardeau physique… et psychologique, source d’angoisse et de dépression

Au-delà des souffrances physiques, une proportion considérable de patients souffrent d’anxiété ou de dépression. Ainsi, deux tiers des personnes atteintes de dermatite atopique sévère (67%) avouent souffrir de périodes intenses d’anxiété. Plus grave encore, près de la moitié (41 %) évoque des épisodes de dépression. L’impact psychologique de la maladie est donc particulièrement lourd !

Au mal-être lié à la maladie s’ajoute la stigmatisation sociale, notamment durant la scolarité, mais aussi dans la sphère professionnelle. Ce phénomène est particulièrement présent à l’école puisque presque la moitié (47 %) des personnes atteintes d’eczéma déclarent avoir été victime de moquerie durant leur scolarité. Ce chiffre atteint même 73 % pour les cas les plus sévères ! 

Cette stigmatisation sociale ne s’arrête malheureusement pas au passage à l’âge adulte… 49 % des patients atteints d’eczéma sévère ont, ainsi, déjà fait l’objet de remarques désobligeantes dans leur environnement professionnel.

Enfin, les maladies de peau compromettent aussi la pratique sportive, qui est pourtant un enjeu majeur de santé publique. La peur du jugement est, en effet, bien présente puisque 37 % des personnes atteintes d’eczéma ont déjà renoncé à la pratique d’un sport collectif de peur d’exposer leur peau au regard extérieur. Enfin, 32 % des patients souffrant de dermatite atopique se privent d’activités physiques en raison de leurs symptômes. 

À propos de la dermatite atopique

Prurit intense, plaques rouges, œdèmes, squames et croûtes mais aussi nuits perturbées, repli sur soi et dépression, la dermatite atopique sévère (DAS) touche plus de 100 000 personnes en France. La dermatite atopique sévère (eczéma sévère) se caractérise par une déficience de la barrière cutanée et une anomalie de la réponse immunitaire. La maladie qui évolue par poussés s’accompagne de démangeaisons intenses et d’une peau sèche, avec des fissures et des croûtes. Des facteurs immunologiques, génétiques et environnementaux sont à l’origine de cette maladie. Ces 30 dernières années, le nombre de personnes atteintes a plus que doublé. Un constat que l’on peut expliquer par l’amélioration du diagnostic et l’impact des facteurs environnementaux.

À propos de la recherche sur les maladies de peau par Sanofi

Sanofi s’investit dans la recherche pour lutter contre les maladies de peau. En coopération avec Regeneron, elle développe des traitements contre différentes maladies de la peau, notamment la dermatite atopique ou le prurigo nodulaire. Ses maladies douloureuses et très affichantes ont de lourdes conséquences dans la vie des patients et leurs proches.

À propos de Sanofi

Nous sommes une entreprise mondiale de santé, innovante et animée par une vocation : poursuivre les miracles de la science pour améliorer la vie des gens. Nos équipes, présentes dans une centaine de pays, s’emploient à transformer la pratique de la médecine pour rendre possible l'impossible. Nous apportons des solutions thérapeutiques qui peuvent changer la vie des patients et des vaccins qui protègent des millions de personnes dans le monde, guidés par l’ambition d’un développement durable et notre responsabilité sociétale. 
Sanofi est cotée sur EURONEXT : SAN et NASDAQ : SNY

Contacts

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Chrystel Baude| + 33 (0)1 57 63 25 04 | communication-france@sanofi.com

Méthodologie de l’étude :

*POUR CITER CETTE ÉTUDE, IL FAUT UTILISER À MINIMA LA FORMULATION SUIVANTE :
« Étude IFOP pour Sanofi réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 21 au 24 juillet 2023, auprès d’un échantillon national représentatif de 2 011 personnes âgées de 15 ans et plus, incluant 1 678 personnes affectées ou ayant déjà été affectées par une maladie de peau (dont 613 personnes souffrant ou ayant déjà souffert d’eczéma). » 

Référence :

  1. Observatoire Ifop pour Jalma réalisé par questionnaire auto-administré en ligne auprès d’un échantillon de 1000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.