Mieux vivre avec une maladie chronique : l’impact positif de l’activité physique
Améliorer la vie et la santé des gens, cela passe aussi par de l’activité physique, parce que le sport est à la fois un vecteur de bien-être, un outil de prévention et une médecine face à la maladie. En tant qu'acteur de la santé et partenaire des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, nos équipes se mobilisent pour promouvoir et encourager l'activité physique au service de la prévention et du traitement des maladies, en participant au Marathon de Paris, aux côtés des associations de patients Type 1 Running Team et Laurette Fugain.
Surmonter les réticences : pratiquer une activité physique quand on est atteint d’une maladie chronique
Les personnes atteintes de maladies chroniques, telles que le diabète de type 1 et de type 2, le cancer, les maladies cardiovasculaires, respiratoires ou neurologiques, peuvent éprouver des réticences à intégrer l’activité physique dans leur vie quotidienne.
Et pour cause, du jour au lendemain, tout change. Le diagnostic de la maladie entraîne souvent un bouleversement de son mode de vie, où le sport peut sembler inapproprié ou relégué au second plan.
Ainsi, près d’1 diabétique sur 2 ressent des difficultés à pratiquer un sport ou une activité physique1, et 60% des asthmatiques sévères considèrent la pratique d’une activité physique comme « un défi » et 43% comme une source d’angoisse2.
Les bienfaits du sport pour les patients atteints de maladies chroniques
Pourtant, on sait que l’activité physique, adaptée à son état de santé, peut être bénéfique aux 20 millions de Français.es3 atteints de maladies chroniques, tant sur le plan de la santé que du bien-être.
Le sport permet de maintenir les capacités physiques et l'autonomie, tout en aidant les patients à mieux gérer leur maladie. Sur le plan mental, le sport renforce la confiance en soi et en ses capacités. C’est aussi un formidable vecteur d’évasion et de bien-être : on se concentre et on se recentre sur soi, tout en oubliant son quotidien de patient.es et son anxiété.
Faire la promotion du sport en participant au Marathon de Paris 2024
Le Marathon de Paris est une formidable occasion de sensibiliser le plus grand nombre aux bienfaits du sport dans la prévention des maladies (aiguës et chroniques), et dans le soin des personnes malades.
20 de nos collègues se sont élancés au départ du Marathon de Paris, aux côtés de 40 coureuses et coureurs des associations Laurette Fugain et Type 1 Running Team. En faisant cela, nous voulons encourager toutes les personnes atteintes de maladies, telles que le diabète ou le cancer, à pratiquer une activité physique sans se sentir limités par leurs conditions, et contribuer ainsi à une société plus inclusive.
« Jamais je n’aurais pensé faire un marathon avec un diabète de type 1 ! »
Valentina, membre de l'association Type 1 Running Team, nous partage l'importance du sport dans sa vie et du rôle crucial des associations de patients, en tant que diabétique de type 1. Le Marathon de Paris représentait un défi pour elle, et elle l'a relevé avec succès !
Challenge pour la vie
Depuis 20 ans, l’association Laurette Fugain participe au Marathon de Paris. Tout a commencé avec Cyril qui participait à son premier Marathon de Paris pour soutenir le combat de son ami Loïc touché par une leucémie. Une formidable aventure qui aujourd’hui rassemble patients, soignants, bénévoles et coureurs de l’association.
Courir, inspirer, sensibiliser
L’association Type 1 Running Team, est née d’une passion commune pour la course à pied, de 2 diabétiques de Type 1. L’association, aujourd’hui affiliée à la Fédération Française d’Athlétisme rassemble plusieurs dizaines de marcheurs et coureurs diabétiques à travers la France et les pays francophones.
En savoir plus sur les maladies chroniques
Références
- Étude Les Français face au diabète, Ifop 2021 – Consulté en mars 2024
- Étude Les asthmatiques et l’activité physique : entre souffrance et stigmatisation, Ifop 2023 – Consulté en mars 2024
- Dans le Rapport du CESE de juin 2019, l’Assurance maladie indique que 20 millions de bénéficiaires du régime général ont eu recours à des soins liés à une ou plusieurs pathologies chroniques