Climat : agir pour réduire l’empreinte carbone de nos sites

Publié le: 18 décembre 2021
En tant qu’acteur de santé engagé, nous nous investissons dans la préservation de l’environnement et la lutte contre le changement climatique. En France comme dans le monde, cette dimension est pleinement intégrée dans notre stratégie globale et déclinée à l’ensemble de nos activités, à travers le programme de durabilité environnementale « Planet Care ». Alain Goasguen, HSE Global – Climate lead, revient sur nos actions vers la neutralité carbone d’ici 2030. 

100% d’électricité verte sur tous nos sites en France 

Depuis le 1er janvier 2021, tous nos sites en France sont alimentés par de l’électricité d’origine 100 % renouvelable. Cette avancée majeure marque une étape importante pour notre entreprise. Depuis 2019, nous avons réduit de 29% nos émissions de gaz à effet de serre en France et dans le monde ; et nous prévoyons une baisse de 55 % de ces émissions sur tous nos sites dans le monde d’ici 2030. Un objectif ambitieux reconnu scientifiquement par l’initiative Science Based Target, et qui contribue à limiter le réchauffement climatique de la planète à 1,5°C.  « La bascule vers 100 % d’électricité verte produite en France est un grand coup d’accélérateur dans notre stratégie de réduction de l’empreinte carbone* », confirme Alain Goasguen. « Grâce à notre contrat avec Engie, nous avons franchi un pas majeur vers l’objectif de diviser par deux nos émissions de gaz à effet de serre en 10 ans. Avec l’aide du digital, et notamment de la technologie blockchain, nous sommes aujourd’hui capables de connaître précisément la provenance de l’électricité que nous achetons. Demain, nous pourrions en faire de même pour le gaz naturel et toutes nos matières premières. Nous ferions alors un bond phénoménal ! » Pour renforcer l’impact de nos actions, nous avons rejoint l’initiative RE100, qui regroupe près de 300 grandes entreprises engagées à utiliser 100 % d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2030. « Ce réseau permet d’unir nos forces pour aller plus loin dans les endroits du monde où les infrastructures et le marché n’existent pas encore en matière d’électricité renouvelable », explique Alain Goasguen. 

Impulsée depuis 2010, la réduction de notre empreinte environnementale trouve son origine dans la nature même de nos activités, souligne Alain Goasguen. « Le changement climatique nous concerne tous. Si nous ne l’anticipons pas au maximum par des efforts volontaires de réduction de gaz à effet de serre, les conséquences seront brutales », prévient-il. « Notre motivation est économique, citoyenne et morale : être une entreprise de santé nous place dans l’obligation de minimiser notre impact pour protéger la santé, car avec le réchauffement climatique, de nouvelles maladies pourraient émerger. » Chaque année, la pollution atmosphérique engendre en effet la mort prématurée de 8,7 millions de personnes dans le monde (dont près de 100 000 en France), soit environ un décès sur cinq, selon une récente étude britannique. Et d’après l’Organisation Mondiale de la Santé, le changement climatique occasionnera près de 250 000 victimes supplémentaires par an entre 2030 et 2050… 

Des efforts pour réduire les émissions carbone à tous les niveaux de l’entreprise

Face à ce défi majeur, nous ne nous contentons pas d’actionner un seul levier de changement. « Nous travaillons à appliquer cette même logique de réduction de notre empreinte carbone à chaque niveau de notre chaîne de valeur et de nos activités », assure Alain Goasguen. Nous nous sommes ainsi fixé comme objectif de réduire de 30% les émissions de gaz à effet de serre liées à notre chaine de valeur d’ici 2030 ; un objectif également reconnu scientifiquement par l’initiative Science Based Target. Depuis une dizaine d’années, les sites de Saint-Loubès, d’Ambarès, d’Aramon ou encore de Sisteron produisent ainsi de l’électricité solaire à « petite échelle » réinjectée dans le réseau EDF grâce à des ombrières photovoltaïques sur des parkings. « Aujourd’hui, nous changeons d’échelle et de configuration avec l’installation de centrales photovoltaïques implantées sur de plus grandes surfaces. En partenariat avec EDF Renouvelables, nos sites de Montpellier et d’Aramon se dotent de parcs solaires pour produire de l’électricité renouvelable. Avec 17,5 % de l’électricité consommée produite sur place, Montpellier devient notre premier site à produire de l’électricité intégralement autoconsommée. » 

La réduction de notre empreinte carbone passe aussi par des gains d’efficacité énergétique dans nos bâtiments. La plupart répondent déjà aux critères de certification environnementale (ISO 14001) et énergétique (ISO50001). Et pour toutes ses constructions neuves, nous nous attachons à faire émerger les bâtiments les plus propres possibles. En France, la construction d’une nouvelle usine entièrement flexible et digitalisée sur le site de production de Neuville-sur-Saône sera éco-conçue avec la certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design), l’une des plus hautes certifications internationales. « Dans ce bâtiment zéro émission carbone, la mise en place de biotechnologies permet également de consommer très peu d’eau et plus aucun produit chimique de nettoyage, ce qui minimise les impacts d’utilisation », précise Alain Goasguen. Pour réduire significativement la consommation d’énergie et décarboner les usages, nous nous lançons aussi dans une démarche d’électrification de nos process d’utilisation des énergies sur nos sites industriels et de Recherche & Développement. Il s’agit, par exemple, de faire en sorte que la production de chaleur pour le chauffage de tout nouveau bâtiment émane uniquement des boucles de récupération de chaleur et des énergies renouvelable (pompe à chaleur, géothermie, biomasse). Une démarche inédite et complexe à mettre en place. 

Les collaborateurs, acteurs du changement climatique

Cette même démarche s’applique aussi au transport des médicaments et vaccins (transport par bateau privilégié à l’avion), aux déplacements des salariés (engagement vers la neutralité carbone de notre flotte de véhicules à l’horizon 2030 via son électrification et la promotion de modes de transport doux) et surtout aux achats de matières, qui représentent 62 % de l’empreinte carbone de notre entreprise. « Nous ciblons les matières premières qui ont le plus d’impact et nous nous efforçons de les remplacer par d’autres à moindre impact, souligne le référent environnemental. Dans tous les domaines, nous travaillons à l’économie et devrons sélectionner les meilleures matières. Cela nécessite d’embarquer tout le monde car nous avons tous notre part à jouer. » 
 
Au sein de notre entreprise, l’implication des salariés est justement très forte, se réjouit Alain Goasguen. « Depuis 2021, nous consacrons chaque année 3 millions d'euros pour transformer les idées de nos collaborateurs en actions concrètes pour renforcer notre engagement en faveur de la protection de la planète ». Il s’agit de mettre au défi nos collaborateurs à trouver des initiatives de différentes envergures – que ce soit pour infléchir nos habitudes quotidiennes, proposer des initiatives locales ou des objectifs globaux plus ambitieux. A ce jour, nous avons financé 20 projets. Et ce n’est que le début. « La protection de l’environnement est un des enjeux qui suscite le plus de mobilisation, assure Alain Goasguen. « Tout le monde comprend l’intérêt des économies d’énergie et de matières premières pour l’entreprise et la planète. » 

*Empreinte carbone : L’empreinte carbone sert à mesurer les émissions de Gaz à effet de serre (GES) induites par une personne ou une entité ainsi que leur impact sur le climat. Cet indicateur permet de mettre l’accent sur les améliorations nécessaires à mettre en place dans le cadre de la transition écologique.

 

Date de mise à jour : avril 2023